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Arbre

Le Temps des Rêves

Alors, au niveau du rythme de la fin, c'est beaucoup mieux. En plus, le fait que l'écriture s'amenuise fait écho au "re-proser" (enfin, si j'ai bien compris ce que tu mettais derrière ce mot) et du coup, cela justifie ce dernier paragraphe qu'on ne comprenait pas forcément avant. Et puis, finir sur il va de l'avant rend la fin moins déliquescente, tout en la gardant en suspend... Bref, bravo !

Par contre, j'ai toujours du mal avec les deux mêmes vers :

Se délecta du trésor, en proie à du bonheur
En buvant par goulée tel un stryge pilleur


En fait, avec la deuxième moitié de chacun des deux vers. Pour le premier, l'idée de proie atténue le sens trop gentil de bonheur dans ton ambiance et du coup, j'aime bien mais la formulation est étrange : je dirais soit "en proie au bonheur", soit "(la) proie du bonheur" mais comme ça, cela m'a accroché à la lecture...
Pour le second, la dimension mythologique des stryges est intéressante mais déjà, ce sont des femmes (et du coup, il faut dire "pilleuses" et ça te casse tout) mais ça encore on peut ignorer. Du coup, c'est juste que... tu ne trouves pas que ça fait trop savant tout d'un coup ? Moui, ça doit dépendre des références des gens... Finalement, pour ce vers-là, je te laisse faire la part des choses parce que je m'embrouille !^^