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Arbre

Le Temps des Rêves

Eh bien je ne trouve pas, non. (Et j'aime bien quand tu écris plutôt que de faire des courses^^.)

J'aime beaucoup le récit, la manière dont tu as recyclé l'histoire de Perceval. Je retrouve toujours avec plaisir les mots un peu crus qui viennent se glisser parmi les autres.
Quelques critiques tout de même :
Se délecta son âme en panne de bonheur

J'ai bloqué sur ce vers : le "se" pronominal suivi d'un COD, déjà, ma grammaire souffre, même si d'habitude je fais abstraction dans les poèmes. Et surtout, je trouve que l'expression "en panne de bonheur" ne va pas avec le reste de l'ambiance, un peu trop naïf par contraste...

En buvant par goulée tel le pire des pilleurs

Le début, j'adore, tout comme l'idée de piller. C'est juste la formulation "tel le pire des pilleurs" qui me gêne un peu. Peut-être pourrais-tu essayer de l'alléger ? (Je sais, je t'aide beaucoup, là^^.)

Perceval, dévêtu de son exosquelette,

Il marche, cape noire et larmes au vent,

Ces deux là, j'adore !!

Enfin, à mon avis, la chute est trop longue. J'aime bien l'idée de mettre des vers en retrait, qui donne l'impression d'un changement de narration, ou de plonger dans les pensées du narrateur ou du personnage, comme si cela ne nous était pas vraiment destiné. Mais la dernière fois est trop étirée. Je m'arrêterais bien sur "Il aurait mourir. Mais il va de l’avant" (oui, d'ailleurs, petite coquille), ou sinon, juste un ou deux vers pour condenser ton idée...