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Arbre

Le Temps des Rêves



N’apparaît de moi que ce que je ne suis pas
Je laisse emprisonné le douloureux souvenir
Déposé en moi lorsque tu disparu,
Entourée des dorures que le rêve impose.

J'admirais ta vénusté et d'un œil amusé
Tu éveillais en moi ces douceurs et saveurs
Que seuls connaissent les amants
Un voile noir enveloppe alors ta silhouette,

Et du cœur grillagé qui me contrôle
S'échappe une plainte déchirée de tristesse.
Tu fuis les anges, employés de mes yeux,
Tu ris de l'âme amoureuse de tes chants.

Et de l'ombre s'arrache un gémissement
Profond et puissant accompagnant tes pas.
Lorsque tu disparaissais du monde de ma vie,
Enfermé, délaissé, esseulé, pétrifié.



Ce poème représente parfaitement ce que je suis lorsque j'écris, lorsque les mots me viennent sans que j'ais à les chercher.