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Arbre

Le Temps des Rêves

Nouvelle mouture!

La lune auréole les nuages de ses rayons d’argent
L’eau s’écoule avec douceur, langueur, en longueur
Les reflets aqueux et lunaires m’hypnotisent,
Attirent mes membres au travers du garde-fou

Le bois du pont est humide, légèrement glissant
Le parapet est froid comme mes humeurs
Les rayons de la céleste blonde s’éternisent
Dans un silence réconfortant comme du houx

Je suis assise, là, la tête contre le métal
Les jambes pendantes au dessus de l’eau

Un nuage s’égare, le fleuve se rembrunit
Sa couleur d’ébène me renvoie ma frimousse
Tel un mausolée couvert de mousse

La lune est toujours là, surplombant ce canal
Tout ce liquide appelle ma détresse comme un écho

La brume m’entoure, me glace et me séduit
La nuit sur mon cœur continue son carnage
Car c’est là que je perdis mon âge

Mon corps de poupée cassée se dresse
Pour un dernier et unique moment de liesse
Dans cette jeunesse intimement tronquée

Je lâche prise pour mon premier envol
Je n’aurais plus mal, moi petite luciole
Aux ailes arrachées, à la lumière voilée

Tout ça à cause d’un homme, d’un soir
Je finis dans un linceul froid et noir



Mais je n'ai pas encore touché aux deux derniers vers car je ne sais pas trop comment y toucher pour le moment.

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