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Arbre

Le Temps des Rêves

L'homme-ouragan

Sur son chemin, on s'écarte
Pourtant il marche au hasard
Il expulse en sifflant des prophéties démentes
Craignant les rafales, on fuit l'incendie du regard.
Dans la prison de sa violence,
Chaque homme qui l'approche est l'assassin de sa transe
L'univers est acide et l'Homme fait de sang
La gorge lui brûle,
La haine se concentre en bombes minuscules

Il déambule en sa folie, goûtant la rage qu'il expire
Il éructe d'insultes, de gestes amples saccadés
Hurle, aboie, et parfois chute et se relève, toujours plus grand

Il gueule de sa voix rauque
Des vérités en loques
Vent de fureur et de puissance
Effrayant de tristesse et d'errance.