Cet auteur travail principalement et depuis 25 ans dans deux catégories : la Héroic fantasy parodique (quel nom savant pour dire que dans son monde il y a des trolls qui sont cons comme un manche, sauf quand la silice de leur cerveaux est suffisamment refroidie), et les livres pour enfants (ou les sorcières sont juste des femmes plus intelligentes que la moyenne de l'élite de l'humanité, ou bien où les chats dominent le monde depuis pas mal de générations).
Une de ses caractéristiques, c'est la recherche continue du bon mot, ou bien des "puns", ces calembours anglais tellement vieillots mais bien trouvés.
Il y a donc deux trois conséquences.
Tout d'abord, un univers bien riche et plein de personnalité(s). Les flics ressemblent à Clint Eastwood ou a Cruchot, la Mort est omniprésente (mais en tant que personnification, il a un sourire qui n'est jamais figé... ou le moins qu'il lui est possible) et les dictateurs ont un sens de la démocratie bien particulier, les héros ont vécu bien des aventures (ok, maintenant ils sont quasiment tous octagénaires).
Un défaut : le scénario est bien souvent compréhensible jusqu'à son dénouement dès le premier chapitre, la plus grosse ficelle de son écriture étant liée à une forme de fatalité. Sauf que... C'est comme Colombo, on se demande bien comment ils va dénouer son intrigue.
Un avantage? Dur de passer à côté de l'aspect culte des dialogues et autres anecdotes.
On l'aura compris, je suis accroc jusqu'au bout des dents ^^
