Retour à la conversation
Arbre

Le Temps des Rêves

"mais après que le participe SOIT passé" est justement une erreur de langage, très courante certes mais non moins grave^^. On n'utilise pas le subjonctif après "après que" parce que le subjonctif désigne quelque chose d’hypothétique alors que là ça s'est déja passé donc on en est sûr.
"vaincre ces trois là, c'est vaincre toute l'armée" : quand je dis "ces trois là", est-ce que je parle de "3 pour la nation des nombres" ou de "trois pour le pays des mots ?" des deux ? Donc je ne prends pas parti.

Quant au cerf-volant exponentiel, je dois avouer que c'est le combat qui m'a donné le plus de fil à retordre. La métaphore se retrouve à se battre contre l'exponentiel, mais peut-être qu'elle aurait pu être vaincue par un autre champion... Pour ma part je pense qu'elle était tout de même très appropriée pour triompher, parce que la métaphore à l'art de transformer les choses au lieu de les affronter, de les contredire, et le seul moyen de battre quelque chose de si puissant, si rapide, si croissant, que la fonction exponentielle, de triompher d'une telle énergie, c'est de l'utiliser et de la transformer plutôt que de s'y opposer. La fonction exponentielle m'est d'abord apparue comme imbattable, car de toute façon même transformée en cerf-volant elle peut continuer à augmenter indéfiniment et infiniment, c'est mathématique. Mais justement, la métaphore à fait passer la fonction dans une autre sorte de logique, elle a transposé sa propre logique, elle a changé les règles en changeant de regard, elle l'a rendue vulnérable. C'est un peu compliqué, mais c'est très clair dans ma tête^^.

Et merci d 'avoir pris le temps de le lire et de ces critiques constructives (tiens je viens de voir une répétition "pêle-mêle, chiffres et lettres s'emmêlent (ça c'était fait exprès). Un mêlée de désespoir (ah là, non, c'était pas fait exprès, j'ai changé. Dommage, j'aimais bien la première phrase.)"