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Arbre

Le Temps des Rêves

Du haut de ses collines,
L’homme se réfugie
Et dessine ses rêves sous forme de poésie
De ses sonnets libertins, la ville s’illumine

Ses maisons colorées, son anarchie et ses murs sous amphétamines
Inspirent l’homme psychique moderne
Dans ses rues, les passants s’abandonnent à leur Moleskine
Bercés par le tabac et ses rythmes sud américains, la vie devient moins terne

Au matin, une brume recouvre son ciel mêlant mystère et tristesse
Comme un voile dissimulant une beauté cachée
Au gré des vents marins, le soleil réveille ses secrets
Le voyageur peut alors apprécier la ville et son allégresse

Il trouve dans ce dédale une métaphore à son existence
Désirs contraires et perte de repères
Esprit aventureux en quête de sens
L’océan berce les nouveaux espoirs et ressasse ceux de nos pères

La ville du poète attire et agresse dans le même temps
Que le soleil est chaud dans les soirées d’été
Ensorcelé dans ses tâtonnements futiles, le voyageur avance verticalement
Dans un univers inconnu et abstrait

Dans ce décor surréaliste aux allures prophétiques,
Les yeux fermés, les habitants deviennent des anges nageant dans l’océan
Les toits de la ville s’envolent tels des condors indolents
Les pages de Moleskine s’échouant sur les plages du Pacifique

Du haut de ses collines,
Le poète observe les vivants
De son humeur taquine
Il peint son monde et devient un résistant...

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