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Arbre

Le Temps des Rêves

L’homme-songe

Nous ne sommes tous que rêveurs, rêvés et rêves.
Rêvant à la femme désirée mais inconnue,
Âme sœur perdue dans ses pensées sur une grève
Connue, songée par tous, mais au corps jamais nu.

Dès lors l'esprit se lâche dans les nimbes des songes,
Tel un souffle ne sachant où aller, où mourir.
Morphée recueille chacun de nous pour nous nourrir,
De merveilles, délaissant les remords qui nous rongent.

Mais le temps qui défile à ceci d'imprudent
Qu'il ne tient qu'à un fil de lui rentrer dedans.
Et lorsque l'aube se profile à l'horizon

Le dieu des nuits sans fin lâche l'homme démuni
Qui n'a pour seul recours que sa nature, son cri.
Réitérons l'attente des nuits, des visions.

Mickaël LANDÈS
2007 ?

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