Version 2 de L'ennui
L’ennui
Qu’y a-t-il de pire que l’ennui ?
Quand le monde continue de tourner ?
Quand tu as oublié de monter ?
Cet ennui devient ta prison impalpable,
Quand tu ressens implacablement ton inutilité
Quand intérieurement tu souffres, incapable
Quand tu sens la vie à côté, … passer
Alors tromper l’ennui, lui être infidèle
Un instant, tu crois l’avoir fui à tire d’aile
Mais il te rattrape, se colle et s’accroche
Il t’enfonce jusqu’à ce que tu décroches
Les heures se rallongent,
Les minutes s’égrainent,
Les secondes se prolongent,
Ton ennui t’emporte dans cette immense peine.
Mais dans un dernier effort
Tu te cramponnes encore
A l’envie de rompre avec ta mélancolie,
Tu trouves au fond de toi l’énergie
Tu te dis que c’était une mauvaise journée
Qu’après l’ennui, renaîtra l’envie
Regardes, le soleil se lève
Et tu reprends le train de la vie.