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Arbre

Le Temps des Rêves

Ca fait plaisir, de lire un de tes poèmes.

Quelques remarques (j'ai pris le parti de ne pas lire celles de MKL et Nani, donc, y'aura peut-être des redites).

J'aime, beaucoup, beaucoup, le refrain de "Sans arrêter la guerre, / Ils parlent de faire la paix."
J'étais pleinement dans le poème jusqu'à ce qu'un vers m'en sorte : "Vile bataille dans la ville blanche."
Dans un premier temps, parce que j'ai cru que "vile" était une faute de frappe (en effet, je trouve que l'adjectif n'est pas du tout à sa place naturelle en terme de niveau de langue et de ton, d'où cette première réaction).
Dans un deuxième temps, parce que j'ai trouvé l'écho trop forcé (marrant, Nani m'avait fait un peu la même remarque dans un de mes poèmes : au début, j'avais voulu garder et finalement, après repos, j'avais arrêté de m'accrocher à ma trouvaille sonore).

"Les enfants… les enfants. "

Ca, c'est d'une puissance sans nom.

Ils sont pareils à
Ceux de Srebrenica,
Ceux de Sarajevo,
Ceux de Guernica.

Ca, par contre, ça m'est tout à fait étranger. Ca me met fasse à des références et ça m'éjecte de l'univers qui s'était créé en moi. Je pense que le poème gagnerait à se délester de ces trois vers.

Ce n’est pas un blanc immaculé,
Ce n’est pas du lait,
Ce n’est pas du coton.

Là, j'avoue que je me suis demandée ce que venaient faire l'immaculé, le lait et le coton. Pourquoi nous dire que ça n'en est pas alors qu'on n'a aucune raison de le penser ?


Ce ciel est un cri.
Il porte le nom de liberté, laissé à la merci de somnambules venus d’ailleurs.

--> hum... ça... j'ai trop l'impression de lire du Rémi dans le texte, sorry ;-).

Pour être honnête et si je réfléchis bien, je crois que toute la partie sur le ciel, après "Au-dessus d’eux, le ciel est blanc de poussière", m'a parue "en trop", comme le bout d'un autre poème, qui venait ajouter à ce qui n'avait pas besoin qu'on en ajoute. Tu vois ce que je veux dire ?


Bon, j'ai fait ici beaucoup de remarques à la volée. Il n'empêche que, jusqu'au ciel blanc de poussière, je trouve ton poème très fort. Poignant.
Je suis sûre qu'en le laissant mûrir un peu...