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Arbre

Le Temps des Rêves

J'aime bien ce texte mais je trouve qu'il lui manque un petit quelque chose pour qu'il me subjugue. A vrai dire, j'ai l'impression de déjà le connaître et l'impression que j'aurais tout à fait pu l'écrire et donc, probablement, il est moins à même de me surprendre.

Les villes ont des passages pour ceux qui savent les trouver. Il suffit d'emprunter les ruelles toujours désertes, de suivre les sentes au flanc des remparts. Il suffit d'être attentif au odeurs qui passent par les portes entrouvertes. Et il ne faut jamais perdre de vue les nuages.

J'ai un peu tiqué sur le passage au "il faut". Autant le "il faudra", par la suite, ne me choque pas et ne m'évoque pas un ordre, autant ce "il faut" après "il suffit", m'a un peu brusquée. Pour le "il faudra", peut-être la répétition, un peu trop mécanique, peut-elle ennuyer légèrement.

Sinon, spécial coup de coeur à ce passage :
u graviras la pente, tu marcheras le long de la ligne de crête. À tes pieds les veines de la ville, dans ton cœur l'appel des montagnes.


Je pense que, si tu veux retravailler ce texte, tu peux aller vers plus de concision et, surtout, plus de précision. Par exemple, ce genre de passage (Tu souriras, tu regarderas le ciel.) n'est peut-être pas indispensable. Ou peut-être peux tu trouver une autre manière de le dire. Vers, peut-être, un autre mode opératoire que la répétition du "il faudra".

Je tiens malgré tout à dire que ma vision est probablement faussée par le fait que j'ai l'impression que c'est moi qui ait écrit ce texte ;-b