Dans la rue au petit matin
Sur le vieux parvis de l’église
Il y a un sac de couchage plein
d’un corps abîmé qui respire
dont émerge seulement
une barbe sale.
Pour ne pas détourner les yeux
Je me raconte des histoires
Je regarde tendrement
le chaud duvet qui l’enveloppe
Et je me dis que c’est une chenille
endormie dans les bras de sa chrysalide
Dans la rue au petit matin
Un jour le cocon sera vide
Alors pour le supporter
J’imaginerai
Que les ailes ont poussé.
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J'ai tourné ce texte un peu dans tous les sens sans en être vraiment satisfait, du coup je suis particulièrement intéressé par d'éventuelles critiques négatives, vous pouvez même essayer de le démonter, à titre d'expérience^^. Enfin, si les critiques sont positives, ça me fera plaisir aussi !
