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Arbre

Le Temps des Rêves

Je ne répondrai pas à tous les messages, seulement aux derniers. Et merci Nani pour l'archéo ^^ (moi, ça me fait découvrir Eraneon, que je ne connais que comme Grand Ordinateur).

Nani, à la fin du premier poste, tu écris (entre autres choses) que le bonheur est inaccessible. Je me permets de ne pas être d'accord. Je pense pouvoir dire que je suis un homme heureux. oh, ça pourrait être mieux, évidemment. Mais bon, ce que j'appelle bonheur, ce n'est pas une félicité constante, incessante (lassante ?). Mais je pense que je souris tous les jours, que tous les jours il y a des gens que je suis content de voir, ou d'entendre, ou de lire, et passer du temps avec eux me rend heureux.
Le bonheur est inaccessible dans la mesure où l'on se le rend inaccessible à nous-même, en voulant plus que les petites joies quotidiennes, en voulant un état permanent de bonheur (ce que je pense impossible), etc. Beaucoup de personnes se concentrent sur le négatif, et en oublient le positif. Always look at the bright side of Life, comme dirait Bryan.

Ensuite, je me permets de questionner, un peu comme nani, la pertinence même de cette question de l'utilité de la vie. J'ai entendu il y a quelques années un très beau texte sur la valeur de l'inutile. L'Utile a été érigé au rang de valeur suprême dans un monde fonctionnaliste où l'efficacité règne sans partage. L'inutile, celui qui ne produit rien, est relégué au ban de la société. Pour commencer, je ne suis pas sûr qu'il ne produise rien. Lui aussi, il peut te faire sourire. Et même ce qu'on considère comme utile, après une longue série de "A quoi bon ?", on en arrive toujours à ne plus avoir de réponse. Vivre est-il utile ? Cela dépend pour qui, pour quoi ? Mais en soi, certainement pas.
Vivre en vaut-il la peine ?
Voilà, je pense, une réponse qui mérite qu'on lui cherche une réponse (chercher bien plus que trouver). Et je pense que oui, évidemment. Des raisons de vivre, il y en a beaucoup. Vous pouvez choisir, selon votre ambition, votre désir, etc. Et même s'il y en a qui parfois semblent évincer les autres (pour en revenir à l'origine du post), elle ne les a pas faites disparaître. Elle les avait seulement cachées pendant quelques temps. Eriger quelqu'un en unique raison de vivre est tentant, mais je pense que c'est une erreur (après, en décide-t-on vraiment ?).

En résumé : A quoi bon vivre ? je ne sais pas. Mais je n'ai pas besoin d'une réponse à ça. les sourires des autres et les miens font que je sais que ma vie vaut la peine d'être vécue.