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Arbre

Le Temps des Rêves

Si un jour
Tu décides d'embrasser
La poésie contre ton sein.
Comme tu as laissé entrer dans ton salon
Quelques amitiés volages,
Comme tu m'as laissé entrer.

Prend garde à toi.

Cette amie n'est jamais de passage.
C'est une damnation heureuse,
Un éclat ténébreux,
Le dessein d'un privilège ;
Révéler l'oracle des mots
A ceux qui les ont oubliés.

Puis viendra le dangereux manège,
Une plume accrochée au bout de tes ongles
Comme une bague au doigt.