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Arbre

Le Temps des Rêves

Ton texte dégage quelque chose de doux et de tendre. Une atmosphère délicate rendue possible par un lexique choisit avec soin : "cocon", "subtil", "gracieux" etc. (je ne vais pas tout citer).

Cependant, je suis frustré... Je n'adhère pas à certain choix que tu as fait quant au rythme de ton texte et ta volonté de vouloir utiliser des verbes comme des noms communs. Personnellement, ça a bloqué ma lecture. Au départ, ça m'a donné l'impression que tu ne maîtrisais pas assez la langue, que tu ne trouvais pas les bons mots... alors tu mettais le verbe à l'infinitif. Et puis, à la seconde lecture, j'ai vu que ça donnait un certain style à ton poème, un certain jeu avec la langue. A mon avis, ça bloque l'effet que j'ai décrit précédemment. On a envie de rentrer dans ce cocon de douceur mais certains mots bloquent l'entrée. :/

Je fais comme pour Sheedo. Je copie/colle le texte et j'indique les endroits qui m'ont gêné. Ce n'est pas une correction (je n'ai pas cette prétention), c'est juste un avis concret sur ce que tu as écrit Clin d'oeil

IL Y A

Il y a
des croisées de chemins des choix qui se déplient
se déploient telles les ailes d’un papillon
sortant de son cocon
un exister(une présence ?) au monde chaque fois favorable

Il y a
de subtils rouages hasards qui n’en sont pas
un caillou sous le pied
douloureuses plaies paraissant nous égarer
qui nous amène en fait aux magiques instants

Voyager
revivre le sentier primordial intérieur
arpenter nos forêts
non pour les mesurer non plus les borner
mais repousser les limes vers l’exaltant du vivre(de l'existence ?)

Vibration
dans le détail de gracieux silences
un laisser ruisseler sur nos cœurs huilés
pulsation sentiments qui nous revivifient
dans l’infini de nous

Rencontres limpides perles d’évidences
un nouveau regarder(regard ?) épousailles au monde
un ciselé dans l’eau de notre âme dont chaque taille
nous amène au cœur du
précieux

Mais aussi
les regards radieux de nos enfants aimés
infimes feux de joie
les éclats délicats de la bruine matinale
les baisers palpables des grands vents chaleureux

Il y a
l’intense de ton regard qui nous conte l’univers
heureux qui irradie toute notre présence
dévoile chaque minute cadeau de notre présent
alors que nous étions
éloignés en nous-même

Il y a
Toi il y a la vie
intensément