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Arbre

Le Temps des Rêves

Un petit échantillon de mes années lycée...

La Physique
(oui, j'avais quelques comptes à régler avec cette matière)

Entre les spires de cuivre d’une bobine
Mon âme prisonnière languit et se meurt,
Et coincée sous les plaques d’un condensateur
S’embourbe au milieu des formules sibyllines.

Mon cerveau blessé saigne à poursuivre la sin-
Usoïdale morne de l’oscillateur,
Et finira exsangue ou bien fou de douleur,
Sous les coups sans pitié de l’équation maligne.

O matière vaine et bête et ne laissant
Pas même le simple plaisir de l’abstraction !
Où mon rêve chassé par l’accélération

Est assommé de reproches tonitruants !
Pauvre cœur, soigne donc ta douloureuse plaie
En dirigeant tes pas vers le cours de français.