J'inaugure donc la fonction archéologie pour remonter ce sujet : est-ce que c'est utile d'analyser un poème pour l'apprécier, ou est-ce que chercher à disséquer tous ses effets casse le plaisir magique de la lecture et de la première impression ?
Pour moi ce sont deux lectures différentes qui apportent un plaisir de lecture différent mais qui ne sont aucunement incompatibles. J'aime garder un souvenir ému de ma première lecture où j'ai aimé le poème sans l'analyser, puis attarder mon regard dessus pour comprendre de quoi il est fait ; comme regarder un beau tableau de loin et ensuite se rapprocher pour admirer le coup de pinceau.
