Publié le 18/08/2011 à 23:06:24
Il faut être dénué du sens élémentaire des proportions pour percevoir dans la succession de ces deux derniers mots, sur lesquels l’accent ne porte jamais, une syllabe malsonnante. On ne devrait être remplacé par l’on que lorsque la syllabe « qu’on » est elle-même suivie d’un verbe commençant par con- ou par com- ; ce qu’illustre le célèbre alexandrin de Boileau : « Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement ». Pourtant, lorsque j’écris : « C’est plutôt l’inverse qu’on constate », mon oreille n’est pas heurtée ; de sorte que j’en viens à me demander si ce ne sont pas les simples exigences de la métrique qui ont conduit Boileau au choix qu’il a fait.
"