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Arbre

Le Temps des Rêves

Impressions oniriques


Je vis par devers-moi le déclin incarnat
Qui, auguste, saignait les suprêmes lueurs
D’un œil du jour peiné par les teintes grenat
Qu’insigne Selené répandait par vapeur.

La sylphide des nuits, sereine, claironna,
A la suite du Roi quittant le champ d’honneur,
L’hymne du désespoir, sinistre assassinat,
D’un monde, d’un cosmos, devenu champ d’horreur.

De mon ombre naquit, mon compagnon, mon spectre
Qui dans des complaintes vives et furibardes,
M’augurait qu’il allait devenir le noir plectre
De ma sombre lyre, triste instrument du barde.

Depuis ce jour mon cœur défait par la fureur
Poétique, n’est plus qu’un simple œil étouffé
Par la silhouette de mon esprit, ma terreur!
Mais sans toi le monde ne serait plus, Morphé...



L'ancien poème ne me convenait plus en voilà une version "améliorée" si tant est que l'on puisse améliorer la poésie.

Merci pour ton avis Toti!