Enjan s’imagina des millénaires auparavant. La colère de la terre se déchaînait. Cet immense bloc de granit et de silice s’arrachait des entrailles de Codée pour s’exposer au grand jour. Il échouait au centre du fleuve, aux balbutiements des montagnes, et s’imposait avec une telle force qu’il obligeait le Jalcôl à se scinder en deux. Le bras suivait le sommet d’une falaise avant se fracasser au pied de Mirîle tandis que son jumeau, à l’est, s’accommodait d’une pente accidentée mais plus douce.
Est-ce que les temps (not. pour la dernière phrase où on revient au "présent" ) vous paraissent corrects?