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Arbre

Le Temps des Rêves

J'avais préparé un long texte et j'ai lu le commentaire de Lune... bon dans l'idée : la même chose ^^

J'ai a peine lu 5 ligne que je me disais "C'est fou les coécritures, car en général j’ai l’impression qu'il n'y a pas de ligne directrice, ça finit toujours dans un méli-mélo de souvenirs, de digressions etc. pour combler le fait qu'en fait on a une idée vague de thème pour écrire, mais on ne sait vraiment pas où on va". En fait, la plupart (toutes?) des coécritures que j'ai lu à ce jour sur le forum étaient plus des "matchs d'écriture d'improvisation" que des histoires écrites à deux mains (comme les romans Olsa POllock par exemple)"
Là, vous êtes borderlines à mon goût. De justesse, vous rattrapez un fil conducteur (j'ai eu un peu de mal à comprendre, ça reste très nébuleux comme récit et en même temps je trouve ça intéressant qu'on ne voit pas vraiment l'action mais plus les sentiments/réactions des persos, comme si on se balladait dans un film avec la caméra collée au visage de l'acteur et sans jamais voir le décor).

Sinon évidemment : vos styles étaient fait pour se rencontrer, quoi que j'ai plus senti celui de poulix que de Zinzo (peut être parce que 1) je connais moins celui de Zinzo en prose 2) il a moins de traits récurrents visibles (les mots ! ^^ les mots que quand tu le vois tu SAIS que c'est du poulix - même si ça se trouve c'est pas toi ^^) ?)

J'ai adoré le rythme du paragraphe : « Les dimanches matins les cloches de l'école ne pouvaient pas sonner !" même si j'ai rien compris : au début je crois que c'est l'école qui brûle mais que font les enfants là-bas un dimanche? puis ça paraît être la maison qui brûle mais l'héroïne s'y trouvait alors ça parait pas logique qu'elle est pas sentie quelque chose...
J'adore les gamins dans le couloir
et j'aime beaucoup la prise de conscience que le mari aussi l'aime et le retournement que ça donne aux sentiments du personnage qui du coup ne se considère plus comme le centre de l'histoire.

Merci pour ce beau texte Petit Sourire