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Arbre

Le Temps des Rêves

La danseuse

Ta robe scintille sur le bois de la scène.
Tes bras écarlates s'étirent et disparaissent,
Mais ton corps demeure une impalpable caresse
Qui m'habille l'esprit de désir et de peine.

Confidente passée d'un mal-être sans fin
Que maintes fois j'ai eu la bêtise d'étreindre
Quand alors la raison m'ordonnait de t'éteindre.
Quelle étrange émotion de croiser ton chemin...

Te voilà qui vacille à ta propre lumière.
Je voudrais te cueillir dans le creux de ma main
Mais je sais de ton charme aux dessins éphémères

Le brûlant appétit qui mordit mon destin.
Danse ! Mais sache que c'est ta vie que tu entames
Sous le crépitement de tes pas qui s'enflamment.