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Arbre

Le Temps des Rêves

Je n'accroche pas, et plus pour des raisons de fond que de forme.

D'une part (cette réflexion m'est venue en lisant ton poème, mais elle est générale), je ne suis pas sûr que la poésie soit adaptée sur ce sujet. Ou alors pas comme ça. Je m'explique. Sur un sujet aux implications aussi importantes que la religion et ce qu'on peut en dire (ou pas), ou que la liberté d'expression et ses éventuelles limites, ou encore que les trop nombreux amalgames entre arabes, musulmans, extrêmistes, j'en passe et des meilleurs, sur un sujet aussi sensible donc, on peut je pense ou bien exprimer une opinion, ou bien chercher à interpeller, interroger. Et je pense que la poésie ne peut pas se permettre ici d'exprimer une opinion. Parce que la poésie est sujette à interprétation, qu'elle fait la part belle aux sentiments et aux émotions, et donc qu'elle est à l'opposée du discours explicite, clair, et rationnel qui est demandé (par moi, du moins). En revanche, elle peut (doit?) interroger, interpeller (choquer ?) comme l'avait fait, si ne me trompe pas, Dahij, sur ce forum (Pouri(r)e ta mère).

D'autre part, et ça rejoint ce que j'ai dit plus haut, je ne suis pas sûr de toujours comprendre tes images. le simplet alcoolique enturbanné que tu décris, qui est-ce ? Mahomet, ou un djihadiste, ou seulement un musulman ?
je ne suis pas sûr d'avoir compris (et encore moins d'aimer) "Que ceux qui le suivent aveuglément/ Aient à leur tour le même châtiment".

Enfin, "au nom de notre chère liberté" me gêne, parce que ça fait cliché mais aussi parce cette liberté, avant le 07/01, on en parlait peu (voire pas).

P.S : c'est hors-sujet, mais tu ne voudrais pas mettre un avatar ? ce serait plus sympa...