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Arbre

Le Temps des Rêves

Ah, au temps pour moi alors pour le substantif.

Zinzolin, tes remarques ne m'ont absolument pas offensé. C'est toujours un plaisir de recevoir l'avis d'autres personnes, même négatif. La manière dont vous percevez le texte n'est jamais la même que la mienne, ni celle des autres. Nous voyons tous le même monde avec des yeux différents. Et si je discute de certains points avec vous, ce n'est pas pour influencer votre regard ou "justifier" certaines erreurs.

Pour le "se désister" que tu prends comme "norme", je me permets de te répondre ce que beaucoup de mes professeurs de français et de fac m'ont dit et qui m'a marqué (même ma prof de linguistique :p ). Il faut parfois se séparer de la langue pour la faire avancer. D'ailleurs la langue n'a pas de véritable norme, sinon elle n'évoluerait jamais. Il est vrai que le verbe "se désister" ne "peut" pas s'employer sans réflexif, mais je pense que même sans cela vous n'avez pas eu de mal à comprendre le sens de la phrase. Mallarmé a littéralement détruit la phrase, Rimbaud a inventé son propre langage poétique, Artaud a fait vibrer l'air comme l'intérieur de sa boite crânienne. Tous ont pointé un doigt vers la "norme" pour se faire leur propre chemin (et je vous prie de ne pas me m'attribuer l'orgueil de me penser arriver même à leurs chevilles). Ensuite, nous avons tous notre propre définition de la poésie, et nous la ressentons tous à notre manière. Et ce petit développement n'est pas non plus une excuse à toutes les fautes d'orthographe, de grammaire etc... On peut tordre les mots, mais pas faire n'importe quoi. Je n'ai pas fait attention lorsque j'ai écrit "Rien ne désiste un coeur intrépide". La phrase faisait sens pour moi, ça m'a suffit pour la garder. Si vous êtes un/e puriste de la langue, pas de soucis, on ne va juste pas tomber d'accord souvent^^

Pour revenir sur le pantoum (encore), je ne savais pas qu'il ne faisait que 16 vers. Ceux que j'ai étudié n'avaient pas de fin (enfin si, mais ils étaient plus longs que 16 vers, et cette répercussion dans les strophes crée un effet d'éternité, d'histoire sans fin. Nous ne sommes en effet pas au tribunal (encore heureux...) mais nous avons tous un point de vue à défendre, et tous à apprendre les uns des autres. C'est à cela que critiquer nous mène Clin d'oeil D'ailleurs, Naniquolas, tu as parfaitement raison en disant que certains choix intelligents n'ont pas le même impact sur tous les lecteurs (et sur l'auteur). Même les textes des plus grands auteurs ne plaisent pas à tous, et certains textes nullissimes au plus haut point sont souvent trop appréciés. Bref, ne rentrons pas dans une polémique artistico-sociétale...