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Arbre

Le Temps des Rêves

Sans être enthousiasmé, j'ai été intrigué et j'ai apprécié.

Ah, c'est laborieux, c'est vrai, c'est le mot. C'est un poème qui appelait une deuxième lecture dès la fin de la la première, pour moi, après des échos dans tous les sens, j'avais besoin de les revoir dans l'ordre pour essayer d'y voir plus clair. Et alors qu'on a le sentiment d'avancer, dans la variation de l'écho (troisième strophe), on retourne en arrière, (strophe 4), on a presque le sentiment d'être un homme (ou une femme, c'est selon ^^) qui nage à contre courant, ou qui gravit une dune de sable en glissant de 3 pas quand on avance d'un (ou l'inverse). Je l'ai presque lu comme un rembobinage : Hop, la scène est finie, on retourne au début, mais on regarde ailleurs, on zoom sur une autre partie du tableau !

Je rejoins cependant Zinzo sur les inversions "substantif/adjectif" (je profite de la présence d'étudiants de Lettres pour vous poser la question : comment définissez-vous un substantif ? Parce que vous ne semblez pas être d'accord, et que j'ai toujours associé nom et substantif), en étant toutefois plus réservé : elles donnent certes parfois un petit côté ampoulé au poème, mais qui ne me dérange pas. Celle qui m'a vraiment gêné est "espéré sourire". Je n'ai pas trouvé l'association très heureuse.
Et je suis Nani sur l'atmosphère pesante et épaisse, et je le vois comme un effet voulu et réussit, qui s'inscrit bien dans la dynamique (le mot est-il bien choisi ?) du poème.