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Arbre

Le Temps des Rêves

Que de pas nous séparent
Et de rires nous hantent.
Que de jours nous égarent
Et de lunes nous enchantent.

Quand de ma voix
Je perds l'éclat.
Tes bras enserrent
Mon corps de pierre.

Mais pas à pas j'approche du râle
Te vois réprimer un sanglot.
Et pas à pas mon cœur estompe
Le brouhaha d'une vie d'opale.

C'est ici au cœur de cette tombe
Que j'achèverai le chant du cygne
Quand jusqu'à ton nom, j'oublierai.