Le temps… de la maturité
Les grandes manoeuvres de mise à jour sur Omega sont désormais terminées. Plusieurs choses sont encore à venir, mais il s’agit désormais de prendre appui sur la nouvelle structure de la plateforme pour aller plus loin, et pas simplement de migrer d’une structure à une autre. Le grand nettoyage de la structure du code va commencer, pour retirer tout ce qui n’est plus nécessaire, et faire de la place pour ce qui arrive.
Les conversations verrouillées sont en place, et la conversation sur laquelle vous vous trouvez est la première du genre. Il s'agit de conversations qui ne peuvent être alimentées que par leurs auteurs, pour un fil d’actualités comme celui-ci par exemple. Je ne pense pas que le nombre de ces conversations deviendra important, et je serais de toute façon vigilant concernant leur utilisation.
Un autre changement est effectif depuis le 3 mars : les messages sont désormais compilés à l’écriture. C’est une formule barbare j’en conviens ; un peu d’histoire.
Jusque là, les messages étaient stockés dans la base de données tels qu’ils étaient écrits, avec les balises Omcode. A chaque fois que l’on ouvrait une conversation, le système transformait à la volée les balises contenues dans les messages pour afficher les émoticônes, la mise en forme du texte, les images ou encore les vidéos.
Ce fonctionnement a l’avantage de la « légèreté » : même si certains messages sont volumineux, ils ne sont stockés qu’une fois. Seulement, au fil du temps, j’ai ajouté au moteur Omcode de nouvelles fonctionnalités, la dernière en date étant la détection automatique des pseudonymes dans les messages. Et cette fonction est nettement plus « lourde » que le reste des transformations. Le temps était venu de changer de stratégie.
Désormais, lorsque l’on publie un message sur Omega, ou qu’on l’édite, le message est transformé et le résultat de la transformation est stocké dans la base de données. La détection des pseudonymes est réalisée à ce moment-là, une fois pour toutes, et lorsque l’on affiche une conversation, ce sont les messages tels qu’ils sont stockés en base de données qui sont affichés. La page se charge plus rapidement, la charge sur le serveur au moment de l’affichage est moins importante, mais la base contient désormais deux versions d’un même message, avec ce que cela implique en termes de stockage.
Il y a ci-dessus une information importante pour quiconque aurait envie de tester la sécurité d’Omega : le stockage d’HTML dans une base MySQL est en général déconseillé, à moins de prendre un certain nombre de précautions, qui ont été prises.
J’ai failli me risquer à une description de ce qui est à venir pour Omega, mais je préfère désormais avancer sans jalons : la plateforme sera mise à jour au gré de ce que je trouverai opportun de faire. Dans les cartons, il me reste la galerie d’images et un nouveau fonctionnement pour la messagerie interne. Mais d’autres choses apparaîtront peut-être entre temps. Omega est passée dans l’âge adulte : elle évoluera lentement, mais sur des bases solides, et au gré des opportunités.
Bonne navigation à tous, et merci !
