Tous les arbres ont disparu
Et toutes les feuilles ont chu
Une saison comme une autre
Mon âme dans ta lumière
Fébrile comme au premier jour
Nervures qui s'exacerbent,
Tremblent, se fêlent en silence
Transies
En quête de nos présences
C'était trop peut-être
Trop d'amour ?
C'était trop
Peut-être
Mes rivières furtives
S'évanouissent sous mes désirs
Je glisse, indolore
Sans poursuivre
Où ?
Où est passée la fièvre qui me tordait le cœur
Où ?
Où pourrais-je enfin ressusciter les morts ?
Ne dis rien
Il n'appartient qu'à moi de trouver ce qu'il manque
Jusqu'à en perdre le sens