Ah... Je comprends mieux alors la... virulence de "Nous sommes". Je ne comprenais pas pourquoi c'est au Printemps des Poètes que tu aurais fustigé le monde de ne pas vous écouter... Mais j'aime beaucoup ce texte, qui rappelle le pouvoir des mots et la nécessité des poètes. J'y étendrais les écrivains de manière générale, mais c'est peut-être ce que tu fais.
Quant à "je suis le monde...", j'approuve le fait qu'il faille réfléchir avant de prendre quelque décision que ce soit ; la fièvre semble être un peu retombée, mais j'ai peur d'une rechute, provoquée et/ou exploitée par divers acteurs. Sans vouloir passer pour complotiste, il est toujours plus facile de nous manipuler quand on agite un monstre sous notre nez et qu'on ne nous présente qu'une solution que quand on peut être une force d'opposition, de proposition, de délibération, à tête reposée... (mouais... je ne suis pas sûr d'avoir apporté grand-chose, mais c'était mon avis).