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Arbre

Le Temps des Rêves

Très beau poème, un véritable voyage.


Ces deux strophes sont magnifiques. Tu nous plante à la frontière du surréalisme et j'aime beaucoup.

Moi, j’ai galéré, ma boussole,
avant de m’ancrer à ton port,
j’ai ramé toute ma sueur
alors
laisse-moi naviguer sur tes os

N’aies pas peur, surtout,
je ne serai que frêle esquif
d’une caresse




J'ai du mal à comprendre, à discerner l'image de ces deux strophes. Ce n'est pas gênant mais j'ai peiné à saisir le poème au début.

J’ai pagayé, ma boussole,
j’ai appris à nager, je crois,
à force de me traîner là sur
mes genoux qui virent vaguement liquides

Entre deux eaux l’une me glace
l’autre me brûle quand je la bois
De nos deux hauts lequel
le premier tombera ?




c’est ce qu’on communément nomme
le désir


"Communément nomme" casse un peu le rythme je trouve. C'est un peu fade. En gardant l'idée du commun tu pourrais trouver une tournure moins pesante ? "C'est ce que le commun nomme / désir". Je ne sais pas trop. Je crois que c'est dur de le dire autrement.

Pareil pour la dernière strophe. L'idée des sceaux fondus est vraiment pas mal.


En tout bravo, c'est un beau poème, merci (: