On a quasiment la même manière de concevoir un texte. J'essaye d'extraire tout le sens d'une idée que j'ai pour tenter de me l'expliquer. C'est comme ça que n'est une esquisse. Ensuite je retravaille cette esquisse, j'affine les traits, je met des couleurs si j'en ai envie ou je l'assombris.
Sinon je dois avoir une dizaine de carnets ... chacun ayant une utilité.
Pour la poésie par exemple il y en a un dans lequel j'écris les premiers jets, un autre dans lequel je retravaille. Il y a des carnets dans lesquels j'écris des réflexion diverses, instantanée. Du coup je me retrouve avec pas mal de carnets et rouleau de feuillets. Certains sont presque vides alors que dans d'autres j'ai écris jusque dans la marge.
Lorsque mes textes sont enfin prêts, je les recopie au propre, sur l'ordinateur. Et quand je décide de faire un tri dans mes textes, je les imprime tous, les supprime de l'ordi pour me forcer à corriger ceux qui ne l'ont pas vraiment été (parce qu'à l'époque ils me semblaient bien par exemple) et mettre de côté ceux qui sont prêt pour une future publication. A partir de là des textes que je n'aimais plus retrouve mon intérêt alors que d'autres le perdent...
J'ai aussi tendance, à repartir d'un vers ou deux que j'ai aimé dans un poème pour en écrire un autre. Ca m'attriste de relire un de mes poèmes et de constater que je ne l'aime plus. Parfois je me dis même: Comment est ce que j'ai pu écrire ça ??? D'un autre côté, je constate que j'ai évolué, peut être même progressé et ça me rassure alors j'essaye de leur redonner de l'intérêt, de retrouver le sentiment que j'ai eu au moment de la première écriture afin de pouvoir l'améliorer.
Pour les nouvelles, j'écris à l'ordi. Mais j'envisage de le faire à la main. Quand j'écris sur un clavier, j'ai tendance à vouloir raccourcir, à moins entrer dans le détails.
