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Arbre

Le Temps des Rêves

Au contraire, Zinzolin tu as été très précise je trouve. C'est exactement les critiques que je me faisais. Je me doutais bien que c'était flou. En fait je veux exprimer quelque chose sur lequel j'ai du mal à mettre des mots et ça se ressent.

Je crois que j'ai voulu rester trop objectif. Comme tu dis il faudrait "reconstruire les idées qui sont autour avec quelque chose de plus personnel et de plus orienté..."

Pour la quatrième strophe et l'impression "copier-coller" en fait, j'aime beaucoup réutiliser des mots, des expressions d'un poème à l'autre. La plupart des poèmes que j'écris ont un lieu entre eux et dans la totalité, ils correspondent à un cheminement de pensée. Du coup j'aime bien rappeler certaines idées.

Merci pour tes remarques en tout cas, ça va me permettre de cibler les zones d'ombres de mon texte. Je vais retravailler tout ça.

Et voilà le poème de Jaurès sur La voix des choses:

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Même pour la conscience superficielle, le son contient évidemment quelque chose des existences qu’il traduit. Le son pesant et large de la cloche met en nous un moment l’âme lente et lourde du métal ébranlé. Et, au contraire, j’imagine qu’à entendre, sans en avoir jamais vu, un verre de cristal, nous nous figurerions je ne sais quoi de délicat et de pur. Le bruit mélancolique, monotone et puissant d’une chute d’eau traduit bien à l’oreille cette sorte d’existence confuse du fleuve où aucune goutte ne peut vivre d’une vie particulière distincte, où tout est entraîné dans le même mouvement et dans la même plainte.