Retour à la conversation
Arbre

Le Temps des Rêves

Aux beaux jours de printemps,
La lumière chaudes des feuilles rouges
Caresse la fenêtre des doux instants,
Des draps qui dorment et qui bougent.

Une caresse qui s'égare
Et des paupières qui se lèvent
Un nez respire au hasard
Des jambes qui s'élèvent, qui s'élèvent...
L'aube s'était couverte de nacre
Un gel craquant, presque hivernal
Sur le gazon, se réalisait le sacre
Tout guttural, tout guttural.



Aux beaux jours de printemps,
La lumière chaudes des feuilles rouges
Caresse la fenêtre des doux instants,
Des draps qui dorment et qui bougent.

Des lèvres pleines s'ouvrent
Et les pieds se perdent dans la laine
Des joies et des songes que l'on trouve
Chez les gens qui s'éprennent, qui s'éprennent.
Il faisait un jour presque obscur
Des mots de tendresse sans un son
À peine des secrets que l'on susurre
Sur ces notes, nous dansions, nous dansions...



Aux beaux jours de printemps,
La lumière chaudes des feuilles rouges
Caresse la fenêtre des doux instants,
Des draps qui dorment et qui bougent.

Un sommeil paisible
Et un sourire sur des yeux clos
La photographie loisible
De ses petits seins très beaux, très beaux...
Le soir s'était vêtu de carmin,
D'un air de saxo soupirant et sonore
Sans tact, elle conduisit ma main
Sur la clef de son corps, la clef de son corps.