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Arbre

Le Temps des Rêves

J'aime bien le rythme de ce texte ! Les ruptures sont bien placées je trouve, et évitent une musique trop monotone.
En revanche je suis d'accord avec Dahij, il manque quelque chose pour cristalliser toutes ces images, pour les faire tenir ensemble. Tu as probablement la clé du poème mais si tu nous la laisser plus deviner on pourrait mieux l'apprécier.

Pour ce qui est des temps, l'alternance passé/présent est encore assez bancale à mon sens, mais également imparfait/passé composé pas toujours judicieux. Je tente une réécriture des temps, en choisissant le système du présent pour l'énonciation :

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proposition principale (indicatif):

passé : passé composé(action ponctuelle) / imparfait(action longue ou répétitive)
présent : présent
futur : futur

si la proposition principale est à un temps du passé :

subordonnée antérieure : plus que parfait (je lui ai dit qu'elle l'avait appris hier)
simultanée : imparfait (je lui ai dit qu'elle l'apprenait à l'instant)
postérieure : conditionnel (je lui ai dit qu'elle l'apprendrait quand ce serait nécessaire)


Dis-moi ce que tu en penses :

1. en respectant tes choix (en laissant tes actions longues à l'imparfait)

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Je me noyais dans cet amour
Il ne faisait que nager dans tes larmes
J'ai vu ce que la douleur n'a jamais su
Occulter
Succombe à toi succube.

J'ai murmuré au brasier
Que ma passion rugissait
Il a souri, crachant un air
Soufré
Il ne peut concevoir l'amour en aparté.

Je chantais face au vent ce récital enivrant,
Qu'est-il advenu des temps
Tympans claironnants parmi ces chœurs
Coraillés
De voix raillées entonnant longue complainte?

Qu'un ange passe.


2.En essayant de le rendre plus dynamique (en le décalant un peu plus vers le présent)

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Je me suis noyé dans cet amour
Il n'a fait que nager dans tes larmes
Je vois ce que la douleur n'a jamais su
Occulter
Succombe à toi succube.

Je murmure au brasier
Que ma passion rugit
Il sourit, crachant un air
Soufré
Il ne peut concevoir l'amour en aparté.

J'ai chanté face au vent ce récital enivrant,
Qu'est-il advenu des temps
Tympans claironnants parmi ces chœurs
Coraillés
De voix raillées entonnant longue complainte?

Qu'un ange passe.


3.Avec le système du passé en transposant à la lettre

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Je m'étais noyé dans cet amour
Il n'avait fait que nager dans tes larmes
J'avais vu ce que la douleur n'avait jamais su
Occulter
Succombe à toi succube.

Je murmurais au brasier
Que ma passion rugissait
Il sourit, crachant un air
Soufré
Il ne pouvait concevoir l'amour en aparté.

J'avais chanté face au vent ce récital enivrant,
Qu'était-il advenu des temps
Tympans claironnants parmi ces chœurs
Coraillés
De voix raillées entonnant longue complainte?

Qu'un ange passe.



4.Avec le système du passé en transposant à partir de la deuxième proposition

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Je m'étais noyé dans cet amour
Il n'avait fait que nager dans tes larmes
Je vis ce que la douleur n'avait jamais su
Occulter
Succombe à toi succube.

Je murmurai au brasier
Que ma passion rugissait
Il sourit, crachant un air
Soufré
Il ne pouvait concevoir l'amour en aparté.

Je chantais face au vent ce récital enivrant,
Qu'était-il advenu des temps
Tympans claironnants parmi ces chœurs
Coraillés
De voix raillées entonnant longue complainte ?

Qu'un ange passe.


J'espère que je n'ai pas fait d'erreurs. Voilà, juste pour illustrer à quel point le choix des temps peut changer un poème.