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Arbre

Le Temps des Rêves

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http://portaildulivre.com/droitsauteur.htm
S'il l'auteur publié à compte d'éditeur, il percevra des "droits d'auteur".

. L'auteur signera un contrat d'édition. Dans ce type de contrat, l'auteur cède ses droits à l'éditeur et touche un pourcentage sur les ventes, appelé "droits d'auteur". Il cède ses droits d'auteur, tous ses droits (y compris les droits d'adaptation, par exemple si un film est réalisé à partir du livre). En contrepartie, il ne débourse rien, ni frais de composition, d'impression, de distribution, de publicité. De surcroît, il bénéficie d'une rémunération sous forme de "droits d'auteur", proportionnelle au nombre de livres vendus et versée en pourcentage de la valeur hors taxe du livre. Les droits d'auteur sont acquittés une fois par an à partir d'un relevé d'un compte établi par l'éditeur.

. L'auteur peut être rémunéré sur la base d'un forfait. Il reçoit un montant fixe durant un certains nombre d'années. Cette participation forfaitaire est rarement appliquée car elle ne correspond pas à la réalité éditoriale : soit l'éditeur est perdant si le livre est un échec, soit l'auteur est perdant si le livre est un succès. La participation forfaitaire est appliquée dans certains cas prévus par la loi, quand il s'agit d'ouvrages scientifiques, d'anthologies, d'édition de luxe, ou pour les publications par voie de presse par exemple.

. C'est la participation proportionnelle qui est le plus souvent appliquée. L'auteur reçoit un pourcentage en "droits d'auteur" sur chaque livre vendu. Dans ce cas, il est prévu, à la signature du contrat, le versement d'un "à-valoir" c'est-à-dire d'une avance sur les ventes. Il n'y a pas de taux prédéterminé quant au montant de l'à-valoir ou au pourcentage accordé aux auteurs. Alors, que demander à l'éditeur? rien. En général, il a lui-même fixé le montant des droits. C'est à prendre ou à laisser. Selon les pratiques de la profession, les droits d'auteur s'élèvent à 10 % pour le roman, entre 7 et 12% pour les livres illustrés et entre 5 et 7% pour les livres de jeunesse

. Tous les auteurs publiés par un éditeur traditionnel versent à l'Agessa (sécu des écrivains) des cotisations sur leurs droits d'auteur qu'ils aient ou non une sécurité sociale ailleurs. L'auteur perçoit ses "droits d'auteur", déduction faite des ces cotisations sociales. Il déclarera ses revenus d'auteur dans la partie "traitements et salaires" de sa feuille d'impôt et bénéficiera des déductions de 10 et 20 % comme n'importe quel salarié.