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Arbre

Le Temps des Rêves

Une voix, claire, familière, raisonna dans l’immensité du lieu,
Elle ricocha un million de fois contre les murs sculptés, contre les pierres,
Elle rigola doucement sur le chemin de ronde avant de rebondir avec joie sur l’orgue.
Vivante, fougueuse, vive, elle courait sur le sol en éclat et facettes,
Répandant ça et là sa bonne humeur. La voix de cristal faisait vibrer l’air, et,
Comme une mélodie entêtante marchait lentement sur le sol laissant de temps en temps
Des traces colorées de son insatiable caractère. Elle m’émerveillait cette voix,
Avec son énergie, sa pétulance, sautant, roulant, raisonnant sous le dôme doré.
Puis de me revenir, laissant sur mon oreille son empreinte unique.