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Arbre

Le Temps des Rêves

Je n'ai pas compris grand chose non plus, mais l'ambiance est nostalgique à souhait.
J'aime beaucoup ces deux vers :

"Dès qu'un air de démence, fredonné au violon
S'écrase sur le plafond avec indifférence"

Pour ce qui est des critiques :

J'ai eu du mal avec le rythme au début malgré les alexandrins. Je pense qu'il n'est pas nécessaire de nous stopper dans la lecture par des virgules au milieu de certains vers, la respiration se fait toute seule, ou parfois ne se fait pas mais ça gagne en fluidité.
Par exemple :
"Dans son miroir brisé, les mêmes incantations" --> Je trouve ça plus léger sans la virgule.
"Puis dans ses mains tendues, de la pluie désormais"--> pareil, j'aurais mis "dans ses mains tendues" entre deux virgules ou alors aucune. Mais bon, les virgules c'est on ne peut plus personnel...

"Là où le ciel luit, nuit" --> Je trouve ça un peu dommage d'avoir gardé la première partie du vers, pour les sonorités comme pour le sens (j'ai du mal à visualiser).

Je suis d'accord avec Poulix sur les deux jeu de mots qui sont bien exploités mais un peu trop classique pour conserver leur effet de surprise.

Et son désir lui nuit, son empire a sombré
Et les étoiles en choeur chantent encore ce refrain
Quand elle chasse de son coeur les débris du passé :
De pâles colonnes de marbre, souvenirs d'un grand jeu.
Dans son miroir brisé, les mêmes incantations
Puis dans ses mains tendues, de la pluie désormais.
Alors les cieux s'écrasent en un grand labyrinthe
L'hiver et ses flocons font glisser sa raison.


Les introductions des vers permettent aux alexandrins de tenir mais du coup je trouve ça assez lourd dans cette strophe.

J'aime beaucoup la fin ! Il y a juste le mot "infinies" que je trouve un peu facile placé ici, j'aurais préféré quelque chose de plus surprenant, de moins impressionnant.

Merci pour ce poème ! Au plaisir de te lire à nouveau...