Eh bien moi j'aime beaucoup les deux première strophes ! Je l'ai imaginé déclamé, avec un ton à la fois ému et un peu distant (que l'on retrouve dans l'écriture) et j'ai trouvé ça à la fois drôle, touchant et un peu dérangeant (je ne sais pas pourquoi... Peut-être parce que c'est lourd, tout de même, de recevoir comme ça tout entière la responsabilité d'un cœur qui revit). Par contre, la fin... J'avoue que c'est tout de même très attendu comme image le coeur qui se gèle et se brise, faire revivre pour mieux tuer, etc. J'aurais presque eu envie de m'arrêter à "Que fais-tu ? Reviens ! Il a besoin de toi..." et rester sur cette amertume-déception naïve de la trahison. Mais ça casserait le bel équilibre de tes strophes^^. Sinon tu peux peut-être essayer de revenir à l'image de l'oiseau pour construire ta fin de manière plus surprenante ? Genre l'oiseau empoisonné, abattu en vol, ou plus imaginatif...
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2 petites suggestions :
- Première strophe : la répétition bouge / réapprend à bouger est pas top je trouve.
-Deuxième strophe : "Il te doit beaucoup. Tu dois le reconnaître." --> Peut-être que "il faut le reconnaître" ou "on doit le reconnaître", plus neutre, éviterait une accusation implicite (tu dois le reconnaître parce que pour l'instant tu ne le reconnais pas c'est pas bien) qui négative un peu avant l'heure l'image de la jolie personne.
