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Arbre

Le Temps des Rêves

C'est pour ton bien...
Et si je veux avoir mal ?
Hier soir nous étions bien
Et là que dalle.
Ça ne mènera nul part
Surtout si nous ne partons pas.
Tu ne comprends pas
Non, je ne comprends plus
Pas pour l'instant
Quand alors ?
J'irais mieux, un jour.
Voudras-tu encore de moi ?
Arrête ! Ne t'accroche pas.
Dans ce cas il ne fallait pas.
Fallait pas quoi ?
Être toi.
Mais je ne fais plus confiance.
Pourtant tu m'as laissé entrer.
J'y ai cru.
Mais ?
Des souvenirs sont remontés
Je voulais juste en créer.
Ce n'était qu'une nuit
C'était un début
On reste en contact
Sans se voir, douce torture.
Cela te gène ?
Non, du tout.
Tu as mal ?
Pourquoi souffrir plus tard alors que je souffre maintenant
Je te l'avais dit.
Non, pas comme ça.

Carpe Diem ! Soyons nous, lâchons-nous sans penser à demain et ses conséquences, sans se soucier
de ce qui pourra advenir. Juste vivre là, maintenant. Être bien. L'un et l'autre, enlacés, amants et aimants.
Je te demande pourtant d'y aller.
Je le fais, je t'écoute et te remercie.
Pour ?
J'ai été vivant, quelques instants.
Musso a écrit : « Les liens se font et se défont, c'est la vie. Un matin, l'un reste et l'autre part, sans que l'on sache toujours pourquoi. ». Mais parfois il suffit d'une rencontre pour que notre sourire refasse surface et que notre espoir renaisse.
Alors remercions-nous mutuellement et attendons le futur.
Au revoir.
Au revoir.

Mickaël Landès
Le 30 septembre 2013

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