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Arbre

Le Temps des Rêves

=> à mettre dans l'Empereur 2 - avis & corrections

scène coupée de ouf (ou plutôt réécrite, donc pas vraiment coupée) ^^ (attention spoiler) c'est dommage qu'il ne garde pas mes commentaires quand je copie colle.


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Ils se dépêchèrent de rassembler ce dont ils avaient besoin. Seiren insista pour qu’ils emportent le plus de provisions possible. Il se sépara de sa nouvelle armure, ne gardant que les pièces qui protégeaient les ailes [et le haut du torse ?]. Ils étaient partis pour se battre sans cesse, il préférait pouvoir bouger à l’aise qu’être bien protéger et ne pas pouvoir bouger. Son père revêtit aussi une semi-armure. Seiren se demanda un instant si c’était bien raisonnable pour lui d’aller au combat, le temps ne l’avait pas épargné, et Seiren doutait. Le vieux Noble aurait-il la force de supporter les combats ? Les bandits ne seraient pas aussi prompts à le ménager que lui... Ils demandèrent à quatre soldats de la garde privée du Noble de les accompagner, ils partagèrent les vivres et partirent au galop. Chaque centile comptait. Seiren espérait arriver avant que tous les habitants de Corona ne soient rentrés dans leurs maisons, afin de profiter de la confusion et passer sans problème.


Lorsqu’ils arrivèrent aux abords de la ville, ils ralentirent l’allure. Tout autour, dans les champs, d’immenses feux brûlaient. L’épaisse fumée les empêchait de voir quoi que ce soit. Seiren se protégea le visage en enroulant son foulard de réserviste autour de sa bouche et son nez. Les autres soldats l’avaient imité. Lorsqu’ils sortirent de l’écran de fumée, ils eurent l’impression que tout était normal. Ils se reprirent bien vite lorsqu’ils virent que les soldats en haut des murailles n’étaient pas en uniforme de réservistes mais habillés de façon dépareillée, armés de tout et n’importe quoi. Avant que Seiren ait pu décider de faire quelque chose, ils entendirent des cris d’alerte se répercuter sur le mur extérieur, qui était en bois. C’était l’avantage qu’avaient les assaillants en arrivant à Corona : la cité s’était tellement étendue qu’on n’avait pas pu construire de nouvelle muraille, seule une palissade de bois protégeait la Capitale

Seiren se mit à calculer les choses rapidement. La Caserne du Nord se trouvait à l’intérieur de la première muraille de la ville. En temps normal, il mettait trente centiles pour traverser la ville entre la palissade et la muraille. Avec les bandits, ils devraient ruser et emprunter des chemins détournés, ils en auraient au moins pour un demi-décile, le temps que toute la ville soit au courant, et ils seraient piégés. Ou alors, ils pouvaient foncer sans réfléchir, droit vers la Caserne, et espérer passer. Ils avaient des chevaux, les rues étaient normalement désertes d’habitants et seules des patrouilles de bandits devraient se trouver sur leur route.

Des cris le ramenèrent à la réalité.
— Toi et toi ! s’exclama-t-il en désignant deux des soldats. Faites le tour de la palissade, chacun d’un côté, voyez s’il y a un moyen d’entrer
— Oui Sergent ! s’exclamèrent les soldats en cravachant leurs chevaux.
Ils partirent à bride abattue, collés au cou de leur monture pour aller encore plus vite. Seiren talonna son cheval pour qu’il fasse demi-tour et rentre légèrement dans l’écran de fumée. Son père adoptif et les soldats qui restaient l’imitèrent. D’un geste, Seiren imposa le silence à la petite troupe, il voulait entendre ce qu’il se disait sur la palissade. [son ouïe d’Ange ?]
— Suivez-ces cavaliers ! ordonna une voix puissante.
Seiren était certain de la connaître. Il interrogea son père du regard, mais le vieil homme ne semblait pas entendre ce qu’il se disait là haut.
— Que deux d’entre vous restent ici, au cas où ils reviennent.
— Oui, Seigneur.
— Au travail, incapables !
Seiren avança un peu pour pouvoir observer les soldats sur la palissade. Ils se dispersaient. De la personne qui avait donné les ordres, il n’aperçut que vaguement la silhouette. Impossible de l’identifier.




Et une nouvelle scène suit (pour éviter à Seiren d'ouvrir des ponts levis depuis l'extérieur d'une ville...), avec la présentation d'un nouveau personnage : Aleji (dans toute sa logique, pour ceux qui le connaissent) :
L’apprenti Poète ouvrit la bourse de cuir qu’il portait à la ceinture et en sortit un morceau de viande séchée. Il le coinça entre ses dents, le laissant à moitié dépasser de sa bouche. Les épices qui parfumaient la viande lui brûlèrent les papilles. C’était désagréable au possible mais il adorait ça.