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Arbre

Le Temps des Rêves

Chapitre 3 : lu !

Quelques détails pour commencer (ce sont ceux qui m'ont le plus heurté, même si bien sûr il reste encore pas mal de répétitions et de maladresses ailleurs):

se mêlaient les pinceaux-->on dit s'emmêler, plutôt !^^

"Un montait en hauteur, et l'autre plongeait vers le bas."

Hmm... Ne serait-ce pas deux jolis pléonasmes ?

"Les chercheurs en binôme, à trois, ou seul"
"trainant leurs télescopes à socles aimantés et l'utilisant pour observer l'espace"


Dans les descriptions de ce chapitre encore plus que dans les précédentes on sent dans ces petits bouts de phrases sans forcément d'intérêt (que nous apporte exactement le fait de savoir que les chercheurs se baladent par un, deux ou trois ? Que faire d'un télescope quand on l'utilise sinon regarder l'espace ?) que tu ne portes pas forcément à tes descriptions tout l'intérêt qu'elles méritent.
En revanche la présentation de la salle d'entraînement (pourquoi "TXZ" d'ailleurs ?) est drôlement plus intéressante, et moins confuse (à part l'arrivée au rocher) : on retrouve par exemple de beaux fondus enchaînés d'un environnement à l'autre, le regard s'attarde sur quelques détails un peu esthétiques comme les lignes droites partout sauf sur les chaussures de David qui semble les aspirer, le tout est dynamisé par la présence des répliques d'Ordner et vraiment "vécu" par David : tu ne dis pas juste "David fut surpris de voir que le paysage changeait" ou "David vit un soleil dans un ciel orangé", mais tu écris directement ses émotions et sensations, ce qu'il ressent à tel moment, et qui contient déjà suffisamment pour qu'on puisse s'inventer un environnement à partir de ça.

Bref je me suis un peu emporté mais je rejoins Lune : apprend à aimer tes descriptions. Demande-toi comment, sous quel angle, on doit percevoir tel lieu à tel moment de l'histoire et ce qu'il a de si particulier pour mériter de s'y attarder, plutôt que d'essayer de nous décrire "froidement" et géographiquement la disposition des lieux.
Par exemple, la première approche de la space nation est assez contrastée (le ratage de l'architecte mais les bâtiments hyper modernes). Quand David y retourne, on "devrait" percevoir dans la manière dont il voit les bâtiments si son état d'esprit a changé (s'il est anxieux, tu pourrais par exemple accentuer le côté écrasant de la hauteur des tours, si au contraire il est très optimiste nous rendre admiratifs face à tel ou tel truc, et ça te permet de le décrire en passant).

Concernant le chapitre en lui même : nouvelle ou pas nouvelle, il faudrait effectivement un petit truc en plus pour ne pas faire retomber tout de suite la tension, accentuer les dangers et les exigences du voyage pour qu'on prenne la salle d'entraînement plus comme un véritable test crucial et moins comme un gadget me paraît une bonne solution.
J'aime toujours autant tes dialogues ! Même si c'est vrai que celui avec N'Guyen (nom peut-être un peu trop typé, quand même) est un petit peu long. Ils sont teintés d'un humour que j'apprécie.
Je trouve que finir ce chapitre sur David qui baptise la salle est une bonne chute : en quelque sorte il adopte sa mission.