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Arbre

Le Temps des Rêves

Chaque fleur s'évapore, se désagrège et meurt
A l'âge des étoiles où le cosmos s'éveille
Entre chien et loup, la pensée monte au ciel
Libérant le pollen en bulles irisées.
Et le souffle d'un dieu, l'haleine transparente
Se glissant dans l'aurore, caressant les pétales
Délicatement passe, comme un Noël fané
Qui défair la guirlande et dissout ses couleurs
En une traînée dans l'azur, souvenir qu'on oublie
De parfums échoués qui restent dans les cheveux.
Dispersant les regrets, les tendresses amollies
Se dissolvent en tes yeux ainsi qu'un encensoir.

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Je me suis permis de mettre des points pour rendre lisible cette longue phrase. Si cela ne vous plaît pas, remettez les virgules, pas de problème.