Retour à la conversation
Arbre

Le Temps des Rêves

Au fil de la lecture :

Quelques problèmes de formulation qui m'ont gênée (je m'aperçois que ce sont surtout des expressions qui font "démonstration" et du coup cassent un peu la magie du texte :
- "Pour cela entamons un voyage aux confins des souvenirs et des sensations."
- "Rien de tel pour cela que de plonger au cœur du pays, en altitude, au sommet du Fujiyama."
- "Au cœur de ce dernier existe une capitale où respire le théâtre, la poésie et la musique sous chaque pavé."
- "On sème des petits bouts pour se souvenir où on les a laissés et en récupérer d'autres pour avancer." => C'est un peu long et explicatif... Peut-être serait-il possible d'en faire deux phrases ?
- "notre point de départ qui n'est autre que nous-même." => je verrais bien juste ":" pour remplacer. L'idée serait moins expliquée mais tout aussi belle...

Coups de coeur :
- "J'ai adoré. J'ai aimé. La vie. Une fille."
- "Met-on jamais fin à son enfance ? Dans le désert ou dans la ville, sous l'ombre rocheuse ou sur les tapis de mousse, on avance à tâtons vers notre devenir, portant sur notre dos un sac de souvenirs."
- "On se rassemble pour mieux se disperser."

Coquilles :

Spoiler - Afficher

- "bandouillère" => bandoulière
- "de la fatigue ressourçant," => est-ce une coquille où est-ce que je n'ai pas saisie le sens de la phrase ?
- "Au cœur de ce dernier existe une capitale où respirent le théâtre, la poésie et la musique sous chaque pavé."



J'ai vraiment adoré ce voyage autour du monde. Je suis impressionnée par la fusion de vos deux styles qui semblent si différents quand on vous lit chacun séparément. J'ai retrouvé çà et là quelques traces dont je suis presque sûre qu'elles sont de l'un ou de l'autre mais globalement, il n'y a aucun heurt, tout se fond et forme une nouvelle voix très agréable qu'on a envie d'écouter et de suivre jusqu'au bout.
Il y a de belles images, des pépites de sens un peu partout...j'adore la conclusion et cette idée de confondre le voyage et le passage à l'âge adulte et de l'enfant qui résiste, encore, quand même. Il y a une énergie formidable dans votre texte, de quoi me donner un grand sourire teinté d'une pointe mélancolique un peu diffuse. Merci pour ce tour du monde !!!