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Arbre

Le Temps des Rêves

Alors, alors... J'avais lu plusieurs fois le poème d'origine et je me retrouvais toujours avec une impression sur laquelle je ne trouvais pas de mots à mettre (d'où l'absence de commentaires). Je ne l'ai pas relu mais ses deux rejetons m'ont beaucoup plus emballée.

Le premier est vraiment très beau, léger, plein de couleurs et d'espoir : les images que tu as conservées sont plus mises en valeur maintenant qu'elles sont condensées, je trouve ! Et je suis contente que tu ais gardé le refrain "Vaste, vaste, vaste monde" qui a vraiment un souffle extraordinaire.
Une remarque, cependant, sur l'avant-dernière phrase : l'expression "là où le vent les mène" m'a accrochée parce qu'elle est tellement usée et abusée qu'elle semble plaquée ici. Ce n'est ps l'image qui cloche mais peut-être est-ce possible de la reformuler dans des mots plus xiluopiens ?

Le second m'a beaucoup touchée surtout le deuxième paragraphe (parfait) et les deux dernières phrases, dont je ne suis pas sûre d'avoir compris la symbolique mais dont j'admire la formulation. J'ai juste un peu de mal avec l'entrée du poème, la répétition du "C'est la guerre" m'a gênée ainsi que la rime... Mais je ne vois pas trop pourquoi (helpful, isn't it ?). Et l'expression, un peu plus loin, "Le coeur du ciel se serre." m'a semblé trop "naïve" compte-tenu du reste de ton texte.

Bref ! Une très belle réécriture de ton texte. Je ne sais pas si tu comptes les laisser en diptyque mais je trouve que le choc innocence/guerre et le lien que continuent de former les papillons y invitent pas mal...