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Arbre

Le Temps des Rêves

Le métal contre la chair.
Froid et humide.
Elle ne s'en soucie guère
Restant à l'écart, timide.

La ferronnerie couleur nuit
Reflète matement la lune
La lumière s'enfuit
Éclairant les callunes

Assise, les jambes ballantes
Des hétérocères dansent
Poursuivis par le regard grenat
De la petite korrigane

Elle n'a jamais été aussi vivante
Le temps passe avec prudence
Car avec le jour disparaîtra
Cette cousine de Morgane

Le 30 décembre 2012
Mickaël Landès