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Arbre

Le Temps des Rêves

L’idéal serait de laisser la parole au grands rêveurs qui peuvent se nourrir de mots ici. Mais mon clavier me brule, donc je souhaite quelque peu le rafraichir du bout des doigts.

Je ne sais pas comment a put naitre votre discussion sur l'idéalisme. Il y a tellement de sujets qui peuvent y mener. Moi, j'y arrive régulièrement dès que ça tourne autour de "Quand on veut, on peut".
C'est génial ce proverbe, ça met en avant tellement de choses!

- Même si on veut, on ne peut pas : du pessimisme brutal. La réalité serait comme une fatalité systématique
- Je ne veux pas, pourquoi pourrais-je? : une pincée d'autodestruction, un poil de nihilisme.
- Je veux, donc vous pouvez pour moi. Qui a dit égocentrique et tyrannique?
- Quand on peut, on veut. Ou le but de la technocratie, et la limites de l’éthique
- Quand on peut... Ou le pragmatisme appliqué sans volonté
- Quand on veut... Ou l'idéalisme sans potentiel d'action
- Il faut vouloir pour pouvoir. Petite dose de self-confiance, généralement appliqué à la seringue
- Veux!! Tu peux!! Overdose du produit proposé juste au dessus. Provoque chez moi douleurs et vomissements
- Tout le monde devrait vouloir, et tout le monde pourrait : utopies. Attention, danger de chute.
- Vouloir, pouvoir... Pfff... Du manque d'idéal à la larve...

Tout ça pour dire que pour moi, si l'utopie est quelque chose de fragile, l'idéalisme peut exister sans forcément faire une rupture avec la réalité. De la même façon, la majeure partie des gens pragmatiques gardent en eux une part d'idéaux, ne serait ce que pour avoir un but , réaliser un projet.
Sans l'un, il ne serait qu'un outil déshumanisé, sans but et sans envies. Sans l'autre je serais un aveugle se jetant avec un sourire bat d'une falaise, ne comprenant pas pourquoi on e me pousse à m'arrêter.