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Arbre

Le Temps des Rêves

La nuit est reine ce soir. Tu ne peux plus que sortir de ma tête, l'enfer s'est clos. Attendri.
Alors regarde comme les ombres aspirent à l'infini d'une parole. Le verbe les essouffle, Orphée se meurt.


C'est pas ma faute tu sais, j'aime les belles choses.


Maman t'es restée
Mais sans moi, je crois



"C'est jamais facile la vie", depuis toute petite on m'a dit. Et pourtant.
Permets moi de trouver ta route. Simplement.

J'ai la lumière des jours dans les bras, maintenant -- enfin! et la peur
d'un oubli bien trop grand, malheureusement.

Comme toute beauté est également si fragile et si forte. Je mesure la perfection
de gestes imparfaits, l'harmonie d'une voix étranglée par l'émotion, une existence.

Dis-moi encore que l'hiver s'endort. Laisse tes mains, abaisse l'aube.
Une prière à cœur levé pour les anges auxquels je n'ai jamais cru.
Si longtemps. Comment j'ai pu faire, sans moi?






[Brouillon redécouvert il y a tout juste quelques minutes]