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Arbre

Le Temps des Rêves

Soir de novembre
De l'innocence
Une fumée d'ambre

Deux gamines au cœur mauve
Perchées au-dessus de la ville

L'univers se dessine sur les lèvres
Les yeux brillent, de lumière, d'amour ou de détresse
À vrai dire... on ne sait plus vraiment
L'eau de vie irrigue les âmes, inondant presque le regard
Alors on parle, pour conjurer l'absence, apprivoiser le monde en le nommant
On parle, on ne cesse de parler, on prend des mots dans sa poche et on les jette dans la nuit. Ils filent dans l'espace. Comme des perles de verre qui étoileraient le ciel.
On parle, on ne cesse de parler et, quand les mots ne sont plus là, on se regarde.
Alors, on se blottit tendrement dans les bras de l'enfance.

Rien n'a changé mais on est ensemble.
Dans quelques heures, la simplicité ressuscitera dans les bras de l'aube.





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Soir de novembre
De l'innocence
Une fumée d'ambre

Deux gamines au cœur mauve
Perchées au-dessus de la ville

L'univers se dessine sur les lèvres
Les yeux brillent, de lumière, d'amour ou de détresse
À vrai dire... on ne sait plus vraiment
L'eau de vie irrigue les âmes, inondant presque le regard
Alors on parle, pour conjurer l'absence, s'approprier le monde en le nommant
On parle, mais on finit toujours par se blottir en silence dans le centre même de la présence

Finalement, la simplicité apparaît à l'horizon.