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Arbre

Le Temps des Rêves

Tout là-haut, les portes étaient devant moi
Elles brillaient et irradiaient de douceur
J’aurais pu les toucher, les caresser
Si proches et si lointaines à la fois
Je me complaisais dans ce bonheur
Qui n’eut pas la durée escomptée

Les portes s’entrouvrirent à peine
Juste de quoi dévoiler leur éden
Mais suffisamment pour claquer
SI beau et si violent est ce sentiment
Quand de là je fus balancé
Après m’avoir emporté au-dessus des vents

Me voilà, errant et froid
Tel un galet sur une plage de sable
Une vague d’amertume dans les veines
Je ne sais plus en quoi avoir foi
Avec ce corps au coeur instable
De la joie je ne connais que les peines

Le 03 octobre 2012
Mickaël Landès